lundi 3 mars 2014

La normalité...



Où commence la normalité et où s'arrête t-elle ?
(Sujet délicat...)

" A mes yeux, lorsque les participants sont d'accord, consentants... Nous sommes dans la normalité.
Lorsqu'une personne, un être-vivant n'est pas d'accord, consentant... Là nait l’anormalité. "

Oui... Mais ! Ce n'est pas tout à fait exact. Le problème reste la manipulation, les problèmes psychologiques, sans se voiler la face, il y en a... Et plus d'un exemple.

Pour illustrer mes mots, je prendrai cet exemple connu.

Le cannibalisme :  Offrir son corps à un cannibale, le désir presque orgasmique d'être mangé ?
Pourtant : Consentit.
Je pense qu'ici nous sommes dans un cas "psychiatrique"... Plutôt que d'offrir son corps à la science dans une envie de "disparaître" (si cela était une envie de mourir), ou plutôt que se suicider, cet homme prend Cette option, pour le moins étonnante. Et son plaisir à rechercher un partenaire est sexuel ?
Je pense qu'un cas religieux, culturel ou sexuel doté d'un minimum de stabilité mental, ne désirerait pas réellement être dévoré !
Ou touche t-on du bout des doigts, le désir symbolique de fin, dans la continuité ?
L'envie de retourner là d'où on vient ? Le ventre...
Est-ce un soucis lié à la mère, un amour trop intense ?

Je ne possède pas de réponse à cela.
Mais pourtant, ils sont consentants tout deux.

Comme dans ce cas :

Armin Meiwes : Qui s'est fait connaître pour le meurtre de Bernd Jürgen Brandes. Perpétré sur une victime consentante, le meurtre avait été précédé et suivi de faits de cannibalisme. Surnommé Der Metzgermeister (le maître boucher) ou encore le Cannibale de Rotenburg, Meiwes a été condamné en à 8 ans et demi de prison, puis, au cours d'un second procès, à la réclusion criminelle à perpétuité.

 Armin Meiwes : Raconté par les talentueux Teutons de Rammstein.

Ou celui-ci : " Dans les années 1920, l’américain Albert Fish, malgré son âge avancé, a violé, assassiné et dévoré plusieurs enfants.
Fish était un cannibale sexuel dans le sens propre du terme et affirmait avoir éprouvé un énorme plaisir sexuel lorsqu’il mangeait un enfant, mais aussi quand il s’imaginait en train de le faire.
Il a même écrit une lettre à la mère de l’une de ses victimes pour lui expliquer combien sa fille avait été succulente ! "

Ma conclusion serait donc : Où est la normalité ? Où commence t-elle ? Où s'arrête t-elle ?
Et comme toujours, nous sommes qui pour juger ?
Ce qui est normal pour l'un ne l'est pas forcément pour tous...

Heureusement parfois... La justice existe.


L'Ultra-violence :

Quel fantasme exactement... Un fantasme est parfois irréalisable, j'avoue qu'une partie de ces fantasmes resteront tels, et c'est bien mieux ainsi pour ma santé ! *rire*

Je pourrais vous écrire des fictions sensationnelles afin d'exprimer ces désirs étranges.

Le désir quand je vois un couteau en Ses mains... Cette envie de la sentir caresser mon corps lorsque je vois la lame briller à la lumière.
Le désir qu'il me gifle parfois sans m'y attendre alors que je n'aime pas cela...
L'envie que je ressens quand je le vois s'entrainer à ses sports de combat...
Le désir lorsque je l'imagine cagoulé, armé, me menaçant, m'ordonnant de lui obéir... Et mon étrange docilité...
 
 Suis-je anormale...
Je ne crois pas, je ne fais de mal à personnes, ni même à moi-même.

 Vulpès, Esclave & Propriété de Maître Björn.

4 commentaires:

  1. je perçois une confusion autour du terme normalité - consentement - liberté - imagiantion.
    Pour faire court : la normalité n'existe pas. Il suffit de regarder le monde pour le constater et dès que l'on reflechit, c'est mort... Dans le sens commun du terme, tiens, prenons le mensonge, on dira à un enfant ce n'est pas normal de mentir... c'est faux... Dans ce sens là le terme normal ne signifie rien d'autre que le respect de la norme qui est une bétise. c'est une bétise puisque le terem noam dns ce cas désigne une necessité de justesse, d'intégrité, de choix et de justice... Gardons le mensonge comme exemple : le mensonge c'est mal... D'accord ? Pas toujours... c'est de la philosophie ? Oui... ca ne sert à rien ? Pas si sur. Un exemple parmi des milliers : en 1943 la dame ouvre sa porte à une patrouille de la gestapo qui lui demande : y a t'il des enfants dans cette maison ? elle réponds : non. Ils s'en vont voir la maison suivante. elle a menti. elle a bien fait évidemment.
    ce que tu désignes de normal ou d'anormal dans ton texte est d'abord lié à la notion de consentement. Mais cela n'a rien à voir avec le fait d'etre normal ou pas, être normal n'existe pas plus que le principe de dire aux enfant mentir c'est mal... Une question de justice, d'honnêteté, d'intégrité, de respect de soi et des autres. Le Monsieur qui rercrute par internet un gars qui accepte d'être assasiné pour être mangé est consentant, entre personnes consentantes cela peut aller jusque là (enfin, la justice s'en mèle et cela devient très cmpliqué), la preuve cela s'est produit.
    Ensuite, il faut distinguer l'imagination du réel, ce que nous du bdsm, nous faisons très bien et d'autant plus que l'imagination est un de nos outils (pour le Maitre comme pour l'esclave)... A la normalité dont tu parles j'ajoute la notions de limite extrème qui est la mort, le point de non retour. C'est, à mon sens la seule limite pour que la relation dure, et encore, je dis cela mais des amants suicidaires l'ont franchit et le font encore... certes ils ne sont pas revenus pour nous dire... Ca reste quand même une limite pour que l'on continue ce que l'on a commencé dans cette réalité...
    Pour ma part je me suis dit qqfois que les prisons sont pleines de gens sans imagination...
    Je me doute que si tu te poses la question c'est qu'elle à du sens pour toi, cela dit, tu peux aussi chercher à te la poser autrement....
    Salutations à ton Maitre.

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    1. Bonjour Monsieur Eros,

      Je vous rejoins sur le point de la limite, qui pour moi n'irait jamais jusqu'à la mort.

      Le monde actuel est tout de même assez étrange pour regarder des films tels que les "Snuff Movie", en ne ressentant absolument rien, ils trouvent même cela drôle...
      Mais lorsque nous évoquons le Bdsm (Définition Wikipédia, malheureusement c'est ainsi que les gens nous croient être) nous passons pour des détraqués, ayant chez eux des "salles de tortures" limite sortie du moyen-âge et du Marteau des Sorcières... (Oups, je suis rousse, je suis mal barrée *rire*)...

      Ce que je ne peux que trouver aberrant, ce genre de choses me font quand même tirer la sonnette d'alarme, sommes nous anormaux ou est-ce le monde qui l'est... La réponse est toute trouvée.

      Mes respects à vous et mes salutations à votre esclave.

      Vulpès.

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  2. Etes vous anormale?... vous y répondez vous même il me semble..."A mes yeux, lorsque les participants sont d'accord, consentants... Nous sommes dans la normalité. Lorsqu'une personne, un être-vivant n'est pas d'accord, consentant... Là nait l’anormalité."

    J'ajouterai simplement que la/les personne(s) soient consentantes et EN MESURE DE L'EXPRIMER...LIBREMENT.

    Quant à l'ultra violence, la préservation de l'intégrité physique et morale est en ce qui me concerne une dimension...non négociable.

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    1. Bonjour Monsieur A,

      " Quant à l'ultra violence, la préservation de l'intégrité physique et morale est en ce qui me concerne une dimension...non négociable. "

      Ce qui va de soit Monsieur ! Sinon c'est la porte ouverte à tout délire sanguinaire...

      Mes respects.

      Vulpès.

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