lundi 21 avril 2014

Mon plus grand complexe...

Sujet très délicat pour beaucoup de femmes, sujet très délicat pour ma part, également.
Un grand complexe, parmi tant d'autres... Parmi tout ceux que j'ai...

Image d'internet.

Toutes, nous avons des poitrines différentes, cela va de la poitrine naissante, la petite poitrine, la poitrine généreuse, la poitrine bien plus que généreuse. Celle en forme de pommes, de poires, de melons ou plus... Mais chacune est unique. C'est là qu'est le "problème".

Malheureusement, nous aimons rarement notre poitrine, quoiqu'elle soit nous trouverons toujours quelque chose à dire, nous trouverons toujours celle de la voisine bien plus agréable à regarder.

Ma poitrine :

Depuis toujours un complexe...
La cruauté enfantine à du y être pour quelque chose, en avance sur les copines, je subi moqueries, jalousies et envies. (Parce que oui, les garçons s'intéressèrent très rapidement à mon cas) Ces mêmes garçons qui quelques mois auparavant se moquaient de moi à cause de ma crinière rousse et bouclée d'anglaises. C'est assez marrant comme un détail peut devenir une arme.

10 ans et demi et déjà une poitrine naissante, une arme mais un grand handicap...

Une arme véritable, cela va de soi... Mais un très grand handicap, car qui dit poitrine dit féminité et attirance, malheureusement, les "grands" et certains adultes se sont très vite intéressé à mon cas, et heureusement pour moi, je n'ai jamais suivi leurs lubriques désirs et leurs jeux d'adultes.

Mais cette poitrine a subit d'intenses moqueries... " Pastèques, pipettes de camion, etc... "
Inévitablement, j'ai commencé à la détester et à même la cacher, serrée dans du bandage, pour l'écraser, l’aplatir et la dissimuler sous des t-shirt masculins de groupes de musiques trois fois trop larges. J'avais honte de cette poitrine, je la maudissais.

Les garçons, ils s'amusaient à me surprendre par derrière, et me la pincer... Ça me faisait mal. Pour eux c'était un jeu, sûrement... Mais j'en étais anéantie.
Ils me draguaient, beaucoup trop... Je me sentais être un objet, harcelée. Je voulais juste être une enfant comme une autre.

Les filles, elles s'amusaient à se moquer, m'insulter... Et à cacher mes brassières dès que ce fut possible, elle me laissait dans un coin quand nous étions dans les vestiaires de la piscine ou de la salle de gym... Je me tournais, les larmes aux yeux, face au mur et j'attendais qu'elles ne soient plus là pour ôter mes vêtements.

Certains adultes me regardaient très bizarrement, ce regard sale... Qui vous fait vous sentir tel un morceau de viande sur un étalage de boucherie.

Mauvais départ dans la vie et dans l'acceptation de ce corps.

14 ans...

J'ai eu mon premier "petit ami", de 4 ans plus âgé...

Quand on est enfant, on croit que c'est une gloire de sortir avec un "grand", en fait... Cela ne l'est pas.
Il n'en avait qu'après mon corps, ma pureté d'enfant, ma virginité. Il n'arrêta pas de vouloir peloter cette poitrine qui me faisait mal...

Et quand je n'ai pas voulu coucher avec lui, ce fut la descente aux enfers. Il me quitta, un mois après. Et tant mieux pour moi !

S'enchaîna une suite de salauds qui n'en avaient qu'après mon corps.
Des "amis"... Beaucoup d'entre-eux ont essayés en me plaquant contre un mur, de m'embrasser, de me toucher... Je les ai repoussés, je haïssais encore plus cette poitrine !

16 ans...

Un connard, un de plus...

Son plaisir, me ridiculiser, se moquer de moi, de mon corps... Me rabaisser et lever la main sur moi.
Ma poitrine, selon lui trop petite et " pendante " ne lui plaisait apparemment pas... Il trouva une autre fille, pour me faire du mal, me ridiculiser. Avec des obus à la place de la poitrine, oui mais du plastique... Il me dit " Fais-toi refaire la poitrine ! Je t'aimerai plus ! "
Il me faisait mal quand il touchait cette poitrine, que j'essayais tant bien que mal de cacher contre le lit, ou avec mes mains...

19 ans...

Complètement détruite...

Je reparle enfin avec l'Homme qui me valorisait depuis tant d'années... Certes, il vivait loin, mais dans son regard sur moi, je sentais... Je sentais... qu'il me trouvait belle, comme j'étais.
Il ne me jugeait pas comme un objet, mais comme quelqu'un...

Je lui ai dit que j'étais malheureuse...
Je pense qu'il a du le remarquer, voyant ce que je devenais.
Adepte de la vie virtuelle, complètement débranchée du monde réel. Ce monde qui me détestait et que je détestais également.

Et il vint me voir, il fit ces kilomètres qui nous séparait, juste pour me voir.

Et quand il posa par hasard ses yeux sur ma poitrine, pour la première fois, j'ai vu un regard de désir, mais pas un désir malsain... Je pu remarquer qu'enfin un Homme trouva ma poitrine attirante, sans y voir un simple objet. J'ai aimé... Timidement, silencieusement, j'ai rougis, je crois...

Une heure plus tard, ce même Homme, me toucha la poitrine, en me le demandant avant... Et j'ai accepté. Il était si doux avec moi...

Une semaine après, j'ai tout quitté pour Lui et j'ai quitté cet homme qui voulait que je retouche mes seins pour qu'il m'aime plus !

Image d'internet.
Cela fait bientôt 3 ans...

J'apprends...

J'apprends ce qu'est une poitrine, j'apprends à la regarder dans un miroir, à sentir la chaleur d'une main qui la touche, la caresse... J'apprends à en prendre soin, à sentir ce qui lui fait du bien, du mal.

Je ne l'aime toujours pas...
Mais je ne la déteste plus.

J'aime quand il la caresse, quand il s'endort les mains sur mes seins...
J'aime sentir sa chaleur ou celle d'une bougie...
J'aime mettre de la lingerie...
Je la trouve parfois jolie.

Mais je pleure encore quelque fois, quand je la vois...
Je ne sais pas pourquoi, mais je ne l'aime pas encore...
Je ne la trouve pas belle.

J'apprends...

C'est long d'apprendre...

Je ne ressens rien au niveau des tétons,
Depuis toujours...
Il parait que c'est anormal ou normal, selon les médecins.

Je ne sais pas.

Image d'internet.
" Arrêtes, t'as un corps parfait ! "

Surement... Enfin, il parait...
Plutôt facile à dire qu'à faire.

Mes complexes vont disparaître, je le sais, grâce à celui que j'ai choisi d’appeler Maître, il réussit là ou beaucoup ont échoués...

J'aime voir le désir dans ses yeux lorsqu'il s'occupe de mon corps.

Depuis peu, parfois, il joue du martinet sur mes seins, j'aime beaucoup... Ils sont sensibles après.
Il me fait découvrir le plaisir.

Merci à vous Maître.

Alors oui, un jour sûrement j'aimerais cette poitrine que j'ai du mal à accepter...
Un jour, grâce à Lui !
 
Ma poitrine...

  Vulpès, Esclave & Propriété de Maître Björn.

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